Série d’entrevues avec le conseil municipal de Gatineau
Gilles Chagnon, district de Lucerne (2) – Indépendant
C’est en 2017 que Gilles Chagnon a fait son entrée au conseil municipal de Gatineau en tant que conseiller municipal du district de Lucerne. Politicien de terrain, il a fait de l’écocentre d’Aylmer son cheval de bataille. M. Chagnon est président du comité de toponymie, vice-président du comité de vérification, membre de la Commission des aînés et représentant d’Interclubs Aylmer, entre autres fonctions.
Selon vous, quelles ont été vos plus grandes réalisations au sein du conseil en 2024?
Les grandes réalisations mettent parfois quelques années à se concrétiser. Je suis fier d’avoir contribué à la réalisation de l’écocentre de l’ouest; même si c’est plus long que prévu, ça avance et l’argent est là. Je suis également fier de la nouvelle bibliothèque Lucy-Faris, qui sera bientôt inaugurée, et très heureux des décisions prises pour la construction du futur complexe sportif de l’ouest et du poste de police à Aylmer.
L’année dernière, quels ont été les défis les plus importants auxquels votre district a été confronté et comment ont-ils été relevés?
Le dossier de l’écocentre chemine trop lentement à mon goût, mais il sera mené à terme puisque le terrain est choisi et que les fonds sont disponibles. J'ai hâte que les travaux commencent, car ce projet aura un impact environnemental important.
Quels sont les commentaires des résidents du district qui ont orienté les décisions du conseil, et en quoi avez-vous tenu compte de leurs préoccupations?
Les gens du district sont nombreux à m’interpeller au sujet de la vitesse dans nos rues et de la sécurité de nos enfants et de nos aînés. Plusieurs études sur la vitesse ont été menées sur différentes rues afin de répondre aux demandes des citoyens. Le pavage des rues est aussi un sujet récurrent, et je fais de mon mieux pour que les rues jugées urgentes soient incluses dans notre plan de pavage. La croissance dans l’ouest est problématique pour l’intersection des Allumettières et Vanier. Lors des demandes des conseillers, j’ai proposé de construire un tunnel sous le chemin Vanier qui permettra d’assurer la fluidité de la circulation. J’attends la priorisation du conseil.
Quelles améliorations ou modifications ont été apportées aux infrastructures de votre district, comme les routes, les parcs et les espaces publics?
À titre d’exemple, nous avons procédé l’an dernier à la réfection de plusieurs tronçons des chemins Klock et Perry. À venir : les chemins Cook et Pink. Nous avons installé des bollards et des dos d’âne sur certaines rues et aménagé des traverses piétonnières sécuritaires. De plus, le parc des Jardins-Lavigne a été entièrement rénové et, grâce à un partenariat avec l’école de la Petite-Ourse, nous allons aménager sa cour.
Comment les entreprises du district ont-elles été soutenues, en particulier face aux défis tels que l’inflation et la reprise post-pandémique?
L’automne dernier, lors de l’adoption du budget 2025, nous avons alloué des sommes pour les anciens centres-villes, comme le Vieux-Aylmer, afin de soutenir leur développement.
Comment l’allocation budgétaire du district a-t-elle été dépensée et quelles étaient les principales priorités pour les dépenses locales?
J’ai à cœur de soutenir les clubs sociaux du district qui animent notre vie communautaire, si essentielle pour les gens. L’an dernier, j’ai pris l’initiative de créer un recueil des noms de rues du district afin d’en expliquer l'origine. C’est un devoir de mémoire important pour moi! J’ai aussi appuyé diverses initiatives, comme l’animation au parc Renard l’été dernier, ainsi que plusieurs activités destinées à nos aînés. En outre, j'ai contribué à tous les événements d’envergure qui ont lieu dans notre secteur, y compris la parade du père Noël.
Quelles sont les politiques ou initiatives qui, selon vous, ont eu le plus d’impact sur la qualité de vie des résidents en 2024?
La mise en œuvre du nouveau plan de gestion des matières résiduelles a nécessité un changement dans nos habitudes, et nous en étions conscients dès le départ. Toutefois, la robotisation était devenue inévitable en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Ce fut difficile au début, mais avec les modifications et les améliorations apportées en lien avec les matières acceptées dans le bac bleu, c’est bénéfique pour l’environnement.
Quelles leçons tirez-vous de l’année écoulée qui orienteront vos décisions futures?
Dans plusieurs dossiers, on constate que c’est plus long, que les études prennent plus de temps à se réaliser, tout comme les travaux. Je dirais donc que la principale leçon est de savoir faire preuve de patience. Comme tout le monde, j’aimerais que les travaux se réalisent plus rapidement.
Quelles sont vos principales priorités pour améliorer la qualité de vie dans votre district en 2025?
Les travaux de pavage sur les chemins Cook et Pink. Je veillerai également à ce que les travaux continuent de progresser relativement à l’implantation de l’écocentre de l’ouest. Par ailleurs, je vais porter une attention particulière au développement de projets majeurs tels que la bibliothèque, le poste de police à Aylmer et le complexe sportif de l’ouest.
Comment voyez-vous l’évolution du district au cours des prochaines années et quels sont les plans à long terme mis en place pour soutenir cette vision?
Les choses vont bon train en ce qui concerne les grands projets qui sont sur la table. Nous avons réussi à obtenir des projets d’envergure à Aylmer au sein de la Ville de Gatineau. J’y ai contribué de très près au cours des sept dernières années. Les choses aboutissent! Bien entendu, il faudra aussi améliorer l’efficacité de notre transport en commun et continuer à travailler et à mettre en œuvre différentes initiatives pour réduire la vitesse dans nos rues.